Une semaine pour reprendre confiance en soi et en l’avenir – Jour 4 Bien-être et réenchantement

Je poste ce message en retard, en fait nous sommes déjà le jour 5 que j’ai commencé hier et qui au fond n’est pas si dense que les autres pour la simple et bonne raison que la journée d’hier induisait certaines modalités m’empêchant de venir sur ce forum (entre autres : pas d’accès aux ordinateurs et j’ai même retiré la carte SIM de mon smartphone pour la mettre dans mon Nokia 3310). De plus, la journée d’hier a été assez intense émotionnellement à cause de ma décision de changer de poste qui m’avait plus affecté que je le pensais. D’où d’ailleurs ce changement subtil de titre pour le jour 4. Je n’étais pas allé assez loin, j’étais toujours triste. En fait non, je le suis devenu entre le jour 3 et le jour 4 : il restait des choses à exorciser.

Avant d’aller plus en avant, je rappelle le programme :

  • J1 (lundi) : image du Monde, passé, présent, avenir, ma mission et mes objectifs
  • J2 (mardi) : relations sociales
  • J3 (mercredi) : le travail, carrière
  • J4 (jeudi) : bien-être et réenchantement
  • J5 (vendredi) : synthèse, remotivation et finalisation du tableau

ainsi que les objectifs du jour tels que je les ai posé ce fameux jour :

  • Comment réenchanter ma vie ? Pourquoi suis-je triste ?
  • Comment améliorer mon bien-être ?

J’ajoute enfin une chose que j’ai incorporée dans mon programme depuis mardi mais que j’ai oublié de communiquer. Chaque jour, je m’autorise une récompense. Le deuxième jour, c’était un jeu vidéo ; mercredi, un film avec mon père ; jeudi (aujourd’hui), un bon repas ; demain, des cartes Magic. Il est important de se féliciter pour le travail bien fait ! Et puis une « friandise » fait toujours son effet pour se motiver au niveau animal.

Notes préliminaires sur les modalités de ce jour

Pour commencer, il est important de comprendre que le vécu de cette journée doit d’une certaine façon s’harmoniser avec son thème. C’est d’ailleurs pourquoi je l’ai placée à cette position, au jour 4. Après plusieurs jours très intellectualisées et rigoureuses, il s’agissait de placer un jour qui permettrait de récolter les pots cassés et de ramener de la sérénité.

Bien sûr, tout dépend du vécu de votre semaine. Pour ma part, elle a été faite de hauts et de bas, les hauts étant liés à l’acceptation et à l’intégration du changement aussi bien qu’à la reprise de confiance liée à ce grand ménage ; les bas ayant pour origine le « choc » des prises de conscience et des décisions.

Ensuite, certaines mesures doivent être prises : pas d’écrans (sauf éventuellement un peu de télé  à la pause si vous en avez besoin) et pas d’activité de remplissage. Vous êtes face à vous et (éventuellement, si vous le jugez nécessaires), vous faites les choses lentement et dans le bien-être.

Enfin, tout ce que j’ai dit aboutit à une autre manière d’aborder le monde : vous laisser guider par vos énergies et votre spontanéité. Pour ma part, ma journée ne s’est pas du tout déroulée comme je l’avais imaginé. Il y a même eu deux évènements et trouvailles inattendues liées à mes activités.

La première, un livre extrêmement salvateur alors même que je cherchais avec un doux sourire ironique des ouvrages de réenchantement  : « La méthode Ikigai ». Je parle de sourire ironique parce que je déteste ce genre de livres marketés dans un style « zen » et autres conneries mais en ouvrant le livre j’ai vu qu’il était en fait un ouvrage très bien conçu avec de vrais outils qui sont surtout présentés avec les bons mots pour vraiment retrouver du sens (et c’est important, car les ouvrages austères un peu trop rigoureux ou – au contraire – les boulgi boulga spiritualistes qui ne mènent nulle part apportent respectivement trop cette impression d’être un « malade » en cure ou trop de confusion). Ce livre a été le livre dont j’avais besoin pour combler ce vide et comprendre surtout que ce vide que je ressentais était lié à une chose très humaine : l’absence de perspective du futur. Le fait qu’il ait été rédigé par un ingénieur (ce que je suis) et un littéraire (ce que j’aurais pu être) m’a aussi beaucoup plu. Je ne vous conseille néanmoins pas ce livre de manière universelle, à mon avis le « bon » livre est le livre qui vous parle et dont vous avez besoin dans sa forme comme dans son fond. Notez tout de même que malgré son titre sans doute choisi pour mieux se vendre, son contenu n’est pas l’outil présenté le premier jour qui prend à tout casser une dizaine de pages à la fin.

La seconde a été un film qui m’a beaucoup fait relativiser et ressentir une « nouvelle » part de moi : My Beautiful Boy. Il est d’ailleurs intéressant de voir à quel point l’exploration sans attentes particulière peut amener sur votre route ce genre de matériel sans que vous ne l’ayez cherché. Pour tout vous dire, je m’étais rendu au cinéma sans film particulier en tête, juste La Mule que je devais voir avec un ami qui n’était pas disponible. J’ai donc choisi ce film sur son titre, le reste m’attirant guère et ne sachant pas trop à quoi m’attendre. En l’occurrence, je ne pensais pas voir un film si terrible et déchirant. Je vous laisse voir de quoi il en retourne mais au cours du film le fils dont il est question déclare avoir eu recours à la drogue pour « combler son vide (intérieur) » (the hole, le trou). Outre le fait de voir que vous n’êtes pas tout seul, vous pouvez vous féliciter de mener le programme que vous menez avec moi si vous avez décidé d’appliquer cette méthode plutôt que de céder à la facilité. Et surtout à essayer de voir au delà de vous même, car souvent les adeptes du développement personnel ont tendance à se renfermer sur leur situation et leur « bien » en oubliant les conséquences qu’ils peuvent avoir sur les autres.

Résumé de la journée – Axes de parcours

Vous avez bien lu, il n’est pas question pour moi de vous livrer une méthode ici. De deux choses l’une, ce serait malhonnête. J’ai de nombreuses qualités mais ma gestion du bien-être et du réenchantement est loin d’être ma spécialité.  Au contraire, c’est comme si vous demandiez à un drogué de vous aider à vous sortir de la came.

Ensuite, comme je l’ai dit, cette journée est la vôtre. Je ne peux pour ma part que vous indiquer en quoi elle diffère des autres via mon expérience et des quelques chapitres que j’ai lu du livre cité plus haut.

Sa différence majeure tient au périmètre d’action, plutôt au plan sur lequel elle porte. Si toutes les journées précédentes avaient pour rôle de vous recadrer, celle-ci a pour mission de vous « remplir ». Ainsi, la question est : au-delà même de ce que vous avez identifié et visé, qu’est-ce qui fait que vous vous sentez étranger à vous-même, triste, vide ? Il n’est plus question du personnage que vous-êtes mais de son anima. Cette différence peut paraître subtil mais il est important que vous cherchiez à la comprendre.

1) La piscine du lavement

Je suis un peu embarrassé de cet aveu, mais je vous le dois et je me le dois en tant que personne qui assume, de plus le dédain est presque selon moi de la lâcheté, un autre matériau m’a beaucoup aidé dans la matinée. En effet, dans La villa des cœurs brisés (W9), Loana se livre à un exercice prescrit par sa coach qui consiste à traverser une piscine pour se « laver » de toutes les choses dont elle ne veut plus. La scène, assez bouleversante, a beaucoup fait écho en moi. Elle déclare notamment « ne plus vouloir être ce qu’on attend d’elle », « ne plus vouloir souffrir » ou encore « être aimée pour ce qu’elle est ». L’entendre dire qu’elle ne s’attendait pas à dire tout cela m’a fait me rendre compte de la pertinence de cet exercice qu’on pourrait penser un peu « naïf » mais qui au final est très efficace. Je l’ai pratiqué sur mon canapé (sans piscine évidemment :p) et j’ai également été très étonné de ce qui est sorti. j’ai fini par me dire que j’avais « perdu ma maison » et en fait je me suis rendu compte que j’accusais le coup de cette décision « rationnelle » de changer de travail et que je devais faire le deuil de cette partie.

2) L’importance des coupures

Suite à cet exercice, plutôt que de me jeter sur ma feuille pour solutionner le problème, je suis parti au centre commercial m’acheter des lacets et un livre que j’avais identifié. Au final, je suis reparti sans lacets et un autre livre que prévu, mais surtout avec une autre perspective sur le problème que je n’avais pas vue.

La leçon ? Il est important de suivre ces énergies. Quand vous en avez « beaucoup » fait, il est important de laisser les choses décanter. Après cela, je me suis fait la remarque, en voyant tous ces gens dehors, que je quittais une bulle mais que je retrouvais tout le Monde. Tout ce monde m’était à nouveau ouvert.

En revenant chez moi, j’ai alors brûlé mon papier « Entreprise XXX – 201x-2018 » et tiré un trait sur ceci. Après cela, je me sentais déjà du côté d’une autre barrière. J’avais vraiment passé le cap.

3) Humanité et futur

Entre autres choses, je me suis aussi rendu compte qu’au fond, même s’il est tentant de se dire que son cas est « spécial », je suis un humain comme les autres. Ainsi, les bonnes vieilles recette comme : s’occuper, trouver des activités, appeler un ami sont de vrais remèdes au blues voire à la dépression.

Ensuite, que vivre pour quelque chose était important. Je passe ainsi sur le livre cité plus haut (« La méthode Ikigai »). Il est important de ramener du rêve et un point lointain dans le futur. Si vos projets « raisonnables » ne vous motivent pas, prenez en de plus ambitieux. Et engagez-vous pleinement dans eux.

La méthode est la vôtre mais le livre préconise de se prescrire au moins un objectif « impossible » et une passion à maitriser à très long terme. Et c’était une réalité que j’avais oubliée : si je ressens ce vide, c’est que le futur s’est effacé.

Conclusion

Je ne sais pas si cet article vous sera d’un grand secours, cette journée étant assez particulière et personnelle. La seule chose à ne pas oublier et pourquoi vous êtes là. Rappelez-vous constamment les objectifs notés plus hauts :

  • Comment réenchanter ma vie ? Pourquoi suis-je triste ?
  • Comment améliorer mon bien-être ?

Je suis passé sur la seconde mais je l’ai traité dans ma journée. Notamment en notant une habitude néfaste à remplacer en 21 jours.

Pour ma part, j’ai aussi retenu deux leçons :

  • Le mépris des sources « bas de gamme » est au fond l’expression d’une certaine peur et ne permet en aucun cas de progresser. Pratiquez toujours l’ouverture d’esprit et l’approche empirique : essayez, vous ne risquez qu’une chose, d’être surpris !
  • Les bonnes vieilles recettes les plus simples sont souvent les meilleurs, surtout quand vous vous noyez dans la sur intellectualisation

Voilà, maintenant vous êtes devant la dernière ligne droite. A « demain » !

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